Je ne sais pas si l'on peut considérer les automates comme des chimères, mais je trouve que le sujet correspond bien à cette rubrique !
D'abord,
qu'est-ce qu'un automate ?
Un automate appartient au domaine de la mécanique : c'est à dire qu'il n'a pas besoin de l'intervention humaine dans son comportement.
C'est au 17ème siècle que la folie des automates débutent : l'on se met à fabriquer beaucoup d'automates, à partir du moment où l'on cerne davantage le corps humain, où le travail sur l'anatomie prend de l'importance.
Je vous épargne toutes les théories de Descartes qui sépare l'âme du corps, car selon lui, le corps n'est qu'une machine, un ensemble de rouages.
Maintenant que la présentation est faîte, je vais directement aborder les grands créateurs d'automates.
Pour commencer :
Jacques de VaucansonIl a par exemple créé un
joueur de flûte : exposé en 1738 à Paris. Le joueur est capable de jouer douze airs différents. Il soufflait réellement dans la flûte et ses doigts jouaient.
Le but premier de la création de ce flûteur était d'étudier la respiration humaine.
Il a également créé un joueur de mandoline et un pianiste.
Sa troisième oeuvre fut un
canard artificiel en cuivre doré qui boit, mange, cancane, barbotte dans l'eau et fait la digestion comme un canard vivant.
Grâce à la transparence de son abdomen, les spectateurs pouvaient même suivre le processus de digestion depuis le gosier jusqu'au sphincter qui expulsait une sorte de bouillie verte.
Impossible me direz-vous ?
En effet, il y a tricherie !
A lieu de digérer par dissolution, le canard digérait par trituration : dans son estomac, il y avait tout un mécanisme qui triturait les grains qu'il avait
Vaucanson fut donc le premier homme à utiliser les tuyaux en caoutchouc.
Wolfgang Von KempelenSa plus grande oeuvre (et ainsi son plus grand canular) fut
Le joueur d'échecs.C'était un automate qui jouait aux échecs et qui gagnait tout le temps, sauf quelques rares parties.
Extérieurement, il avait l’apparence d'un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable. Le meuble possédait des portes pouvant s’ouvrir pour révéler une mécanique et des engrenages internes, qui, lors de l'activation de l'automate, s'animaient.
Au final, c'était un être humain (un turc) caché dans un coffre qui actionnait un levier pour faire bouger l'automate
Il y a également eu des orchestres entiers automatisés ! Cale doit être impressionnant à voir, je n'ai malheureusement pas d'images...
Je pense que je pourrai étayer davantage cet article, peut-être, un jour, en attendant je vous laisse sur votre faim !
Wikipediahttp://www.automates-anciens.com/