Je voudrais que ce texte soit de l'Oulipo (OUvroir de LIttérature POtentielle), soit un texte dans lequel une contrainte donnée au départ donne du caractère à l'écriture, mais je ne sais pas si ma contrainte peut être acceptée.
Contrainte : Ecrire à Vélo
Sujet : Offert par la Nature
Et pourtant, c'est goudronné.
Je zigzague, les mains prises, la côte m'empéchant d'aller assez vite pour me maintenir droit. Ca ira mieux au retour.
Au retour, oui. Il me restera encore le vent, les voitures, les flaques, de ces flaques de plusieurs mètres qui vous arrosent jusqu'au bonnet. Et maintenant, la boue. Finalement, je ne suis pas sûr que la descente au retour me facilite la tâche : sans une main sur les freins, les virages deviendront autant de pièges d'écriture.
Merde ! Arrivé à destination, je trouve grille close. Tant pis je repars.
Une descente, avec frein, et je reprend le crayon en marche. Non, ça monte trop. Maintenant c'est plat, mais le vent est beaucoup plus méchant dans ce sens.
Une grande flaque qui fait approximativement bliouhi gloup, glip, bloup, blip — Et ce n'est pas faute d'y être passé cinq fois. Celle-ci fait seulement blihiii. La sonorité d'une telle flaque est sûrement due au pneu du vélo. Frigl, blap blap, blab blab, blap blap.
Tiens ! C'est ici qu'à l'aller mon dérailleur s'est dévissé. Merci dérailleur, sans toi ce texte incongru et inutile n'aurait jamais vu le jour.
Je vous laisse, je suis au bout de la piste cyclable.
Conclusion : Non respect du sujet
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En descente ou en soubressaut d'énergie, les pneux font "zion, zion", et nous transportent (transport des ions 
). Sans les freins on peut écrire plus dangeureusement, et déborder des lignes. Le léger nid-de-poule, à force de trajet répétitif, est connu de mes pneus, je l'évite maintenant. Ca ne m'empêche pas de dérailler, je ne sais plus ce que je dis, si j'écris ou je pédale. En tout cas je patauge et mes rayons ne sont pas ceux du soleil. Quand la pluie tombe, le bruit mouillé est agréable mais colle aux genoux. Si le vent s'en mêle il me permettra de freiner. Mais pas assez, heureusement que j'ai des grosses semelles. Parfois les voitures sont compréhensives, souvent non, et vous gazent au nez. Le vélo en ville est plus excitant qu'en pleine nature. L'enjeu est de taille. Parfois on y perd même l'objet, le vélo plie mais ne romp pas, le camion a gagné. La petite reine ne l'est plus nulle part.