C'est vrai que l'on emploie
ils à tort et à travers quand on ne sait pas exactement qui est le sujet, mais
ils sont surtout employés comme des méchants, comme l'ennemi... avez-vous lu Tartarin de Tarascon ?
Tout un chapitre est consacré aux "Ils" dont Tartarin n'arrête pas de parler, justement, sans qu'on sache jamais qui celà représente.
Nous pourrions réabiliter le "on", mais en essayant de le faire, les interlocuteurs risquent vite de répondre "non, c'est* pas nous !"
Parce que le "on" est entendu comme "nous". Je suis la première à l'employer ainsi d'ailleurs, et je m'en repens.
*et il faut dire "ce ne sont pas nous", aussi dissonnant que celà paraisse